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Rencontre avec Amanda Livanou

  • Margot Nivose et Zoe Laurent
  • 8 avr. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 août 2023

Amanda Livanou commence la rencontre en nous demandant si nous sommes allés au moins une fois au cinéma dans les dix derniers jours. Pour travailler dans le cinéma, il faut aller au cinéma.


Pour vous présenter rapidement Amanda Livanou : elle a grandi à Athènes et est partie faire ses études à Londres. A dix-huit ans, elle se retrouve sur un tournage alors qu’elle étudie l’histoire à l’université. À la suite de ses études, elle retourne en Grèce et commence à travailler au sein d’une entreprise de publicité, une expérience qu’elle n’a pas beaucoup appréciée. Par chance, durant cette même période, elle rencontre des réalisateurs dans des bars autour d’Athènes et c’est comme ça qu’elle a commencé à travailler dans l’industrie du cinéma pendant les années 90.


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À la suite de plusieurs expériences dans le cinéma, en tant qu’assistante, elle monte sa boîte de production avec deux amies. Cette boîte de production a fini par faire faillite et après diverses expériences, Amanda s’est dirigée vers la production télévisuelle, plus particulièrement vers les émissions journalistiques.


À cette période l’envie de travailler dans le cinéma n’est plus trop présente, cependant une boîte de production étrangère l’a contactée pour travailler sur un projet et c’est de cette manière qu’elle est revenue vers le cinéma en 2008. Amanda nous a fait part d’autres expériences professionnelles comme son travail dans la distribution ou pour le Greek Film Center (équivalent du CNC), qu’elle n’a pas beaucoup apprécié non plus.


Actuellement, elle dirige la petite boîte de production Neda Film et souhaite qu’elle reste petite. Elle fait également partie de la « Production Alliance » et fait du pro bono dans ce cadre. Avoir sa propre société de production est pour elle la seule façon d’être indépendante et de faire ce qu’elle veut. Avec le recul elle se rend compte que travailler pour d'autres n’était pas fait pour elle. Pour elle, il est important de savoir écrire pour travailler dans la production, il s’agit d’une expérience collaborative ou la relation avec le réalisateur est primordiale.

En Grèce, la situation est difficile depuis la crise économique, le “Greek Film Center” est le plus pauvre de tous les centres d’Europe. Pour l’instant rien ne s’améliore, mais à son sens, tant que la France continue d’être un cinéma fort, il reste de l’espoir en Europe.


Durant l'échange, nous avons eu le plaisir de visionner plusieurs bande-annonces de leurs productions, notamment :

  • Leur toute première, Park, écrit et réalisé par Sofia Exarchou qui a fait sa première à Toronto et à obtenu un prix à San Sebastian.

  • Le film Pity qui à fait sa première à Sundance et le docu-fiction Birds or how to be one de Babis Makridis.

  • New Worlds The Cradle of Civilization d'Andrew J. Muscato. Un documentaire avec Bill Murray séléctionné à Cannes.

  • Buzzheart de Dennis Iliadis qui sortira en 2023.

  • On Xerxes’ Throne de Evi Kalogiropoulou, court-métrage qui était à la semaine de la critique à Cannes et a remporté le Canal+ Award.

 
 
 

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